MARTHE ROBIN A CHATEAUNEUF DE GALAURE, PROPHETIE ou SUPERCHERIE ?
Marthe Robin incarne un cas français et assez récent de personne inédique ayant formulé un contact très net avec Dieu et Marie. On prête à Marthe Robin des miracles, voire une prophétie pour la France, qu’en est-il vraiment ? Explications sur Terre-de-Mystères.fr.
- Marthe Robin : personne inédique
Marthe Robin est née en 1902 dans un petit village de la Drôme, à Chateauneuf de Galaure. Elle y poursuit ses études jusqu’à l’âge de 13 ans. Vive et gaie, elle était une enfant normale. Vous trouverez peut-être encore quelques papis qui vous diront que leur père avait fait danser Marthe Robin et qu’elle « était coquine » comme toutes les jeunes filles de son âge. Puis un jour, tout a basculé. A l’âge de 16 ans, Marthe tombe malade. La maladie s’aggrave pendant dix ans. Petit à petit, Marthe ne peut plus marcher, ni manger, ni même supporter les rayons du soleil. Elle devient inédique : elle ne s’alimente plus. Ses fidèles parlent de 53 années sans s’alimenter, jusqu’à sa mort à 79 ans. Seules ses lèvres sont humectées et elle reçoit l’eucharistie du prêtre de manière quotidienne.
Marthe Robin devient très pieuse.
Marthe Robin, le journal |
On prête à Marthe Robin une prophétie pour la France. |
- Marthe Robin : un contact avec Dieu, avec Marie
Marthe Robin aurait eu plusieurs visitation de la Vierge Marie. Certains observateurs affirment que les stigmates du Christ apparaissaient tous les vendredis sur ses mains, ses pieds, son flanc ainsi que la couronne d’épines sur son front et ce dans d’horribles souffrances.
Marthe Robin devient un phénomène qui draine des fidèles de la France entière. Des conseils, des guérisons, des prières lui sont demandées par pas moins de 100.000 personnes de son vivant, selon les registres.
La Communauté des Foyers de Charité est créée et entoure Marthe. Aujourd’hui, ce sont 75 Communautés qui sont implantées dans des Foyers de Charité de part le monde.
Marthe Robin, ouvrage de référence |
Des miracles sont observés autour de Marthe Robin : |
- Marthe Robin et les écoles du Foyer de Chateaneuf de Galaure et Saint Bonnet de Galaure
Marthe Robin est à l’origine de la création des écoles du foyer : l’école pour filles de Chateauneuf de Galaure et l’école de garçons de Saint Bonnet de Galaure. Si le terrain de l’école des garçons a été donné par un couple sans enfant dont la femme avait une vision d’enfant courant dans leurs champs, l’histoire de l’école des filles est beaucoup plus troublante.
En effet, Marthe un jour lança le projet de construction d’une école de jeunes filles. Elle expliqua que la zone d’implantation de l’école serait délimitée par une ombre venue du ciel. Effectivement, le jour dit, une ombre se dessina à l’endroit précis de l’école de jeunes filles de Chateauneuf de Galaure. Le problème était qu’alors la zone dessinée appartenait à pas moins de 15 propriétaires différents. Les propriétaires informés eurent des réactions différentes :
– certains donnèrent leur terrain,
– d’autres vendirent leurs terres,
– d’autres enfin refusèrent caégoriquement toute transaction et… moururent. Les héritiers vendirent sans histoire les dernières terres du puzzle.
L’Ecole de jeunes filles de Chateauneuf de Galaure pouvait enfin sortir de terre.
Si vous passez à Chateauneuf de Galaure, dans la Drôme, ne manquer de visiter cette magnifique école du foyer, réputée bien au-delà même des frontières françaises. N’hésitez pas à assister à une messe dans le Sanctuaire construit au sein même de l’Ecole, un Santuaire pouvant accueillir plus de 1500 fidèles, avec un sous-sol impressionnant et une architecture des plus modernes. Mais ce qui vous étonnera le plus, ce sont ces résonnances de force pure et bienfaisante qui ressortent de la structure. Cet écho dû aux très nombreuses prières des membres de la Communauté des Foyers de Charité et des enfants, se fait ressentir dans les murs de l’école. Mais la force de ce que les fidèles appellent l’Esprit Saint sera encore plus grande au sein du Sanctuaire. Notons tout de même que 5 reliques de Saints majeurs sont présents dans le pied de l’autel, un autel respecté qui ne doit jamais être touché par une autre personne qu’un prêtre (contrairement à certaines églises qui ont oublié que leur religion comprenait une part importante de magie). Les messes dans le Sanctuaire peuvent être dirigées par 15 prêtres et diacres : une force innouie.
- Marthe Robin : visiter la maison de Marthe Robin
Il est encore possible de visiter la maison de Marthe Robin, celle dans laquelle elle a grandit et la chambre même dans laquelle elle a passé 53 années de sa vie, allongée dans un petit canapé, les jambes repliées sous son maigre corps.
Une première pièce, occupée en son centre par une vieille cuisinière à bois qui jamais ne s’éteint, vous accueillera dans une douce chaleur. Deux petites mamies, aussi charmantes que pittoresques vous guideront, avec une gentillesse et une prévenance déconcertante. Dans la chambre de Marthe, toujours plongée dans la pénombre qu’elle-même connue, vous découvrirez son canapé lit. Ces odeurs d’un autre temps, ces sensations extrêmement fortes de la présence de Marthe, accrues par les prières très nombreuses des fidèles encore aujourd’hui, vous couperont le souffle.
Certains viennent régulièrement voir Marthe, pour une question, un conseil, une guérison. D’autres n’osent pas entrer, mais pensent à elle, assis sur les bancs de bois, installés devant la maison.
Marthe Robin est en cours de béatification. La Communauté des Foyers de Charité a de plus en plus de participants aux retraites. La médiatisation de la béatification de Marthe Robin aura pour effet d’augmenter encore le nombre de visites. Il a donc été décidé par les membres de la Communauté d’acquérir des terrains autour de la maison de Marthe Robin, afin de faire construire des parkings pour les cars et demain une chapelle pour célébrer des messes. Une salle de conférence sera aménagée à la place de la petite grange dans laquelle les mamies stockaient leur bois. Demain, il sera peut-être difficile d’accèder facilement à la magie des lieux : la chambre de Marthe Robin.